La confidentialité est la propriété qui assure que l'information est rendu inintelligible aux individus, entités, et processus non autorisés.
Le chiffrement est une transformation cryptographique qui transforme un message clair en un message inintelligible (dit message chiffré), afin de cacher la signification du message original aux tierces entités non autorisées à l'utiliser ou le lire. Le déchiffrement est l'opération qui permet de restaurer le message original à partir du message chiffré.
Dans la cryptographie moderne, l'habilité de maintenir un message chiffré secret, repose non pas sur l'algorithme de chiffrement (qui est largement connu), mais sur une information secrète dite CLE qui doit être utilisée avec l'algorithme pour produire le message chiffré.
Selon que la clé utilisée pour le chiffrement et le déchiffrement est la même ou pas, on parle de système cryptographique symétrique ou asymétrique.
Dans le chiffrement symétrique, une même clé est partagée entre l'émetteur et le récepteur. Cette clé dite symétrique est utilisée par l'émetteur pour chiffrer le message te par le récepteur pour le déchiffrer en utilisant un algorithme de chiffrement symétrique.
Il existe deux types d'algorithmes de chiffrement symétrique :
Chiffrement par bloc : division du texte clair en blocs fixe, puis chiffrement bloc par bloc
DES: IBM, Standard NIST 1976
3DES: W. Diffie, M. Hellman, W. Tuchmann 1978.
IDEA: Xuejia Lai et James Massey en 1992
Blowfish: Bruce Schneier en 1993
AES (Rijndael): Joan Daemen et Vincent Rijmen 2000
Chiffrement par flux : le bloc a une dimension unitaire (1 bit, 1 octet, ...), ou une taille relativement petite
RC4: Ron Rivest 1987
SEAL: Don Coppersmith et Phillip Rogaway pour IBM 1993.
Dans un système asymétrique, le récepteur génère une paire de clés asymétrique : une clé publique qui est diffusée à tout le monde et une clé privée maintenue secrète chez le récepteur. La particularité de cette paire de clé est que tout message chiffrée avec la clé publique ne peut être déchiffré qu'avec la clé privée correspondante. D'où la confidentialité des messages chiffré avec la clé publique d'un récepteur. Bien évidemment la clé privée correspondante ne peut être calculée à partir de la clé publique correspondante.
RSA: Rivest, Shamir et Adleman 1978
Diffie et Hellman 1976