Vous avez compris le principe de la manipulation pour l'insertion des métadonnées dans votre module. Mais à quoi bon tout cela ?
Qu'elles soient ou ne soient pas publiées, à partir du moment où elles sont renseignées ces métadonnées figurent dans le code de vos pages Web et sont donc accessibles aux robots des moteurs de recherche. Cela permet à ces moteurs de mieux identifier le contenu de votre module et de le référencer.
Notez bien toutefois que l'insertion de mots-clés nombreux n'aura quasiment aucune incidence sur le "Page Rank" de vos publications dans une recherche Google. Le Page Rank dépend de multiples facteurs et les algorithmes utilisés par les robots pour le classement des pages se fondent d'avantage sur la popularité et d'autres indicateurs de consistance que sur les mots-clés que vous aurez introduit. Ceux-ci ont une incidence d'autant plus faible que les mots en question sont généraux et ont une extension large : "Physique" est un mot-clé moins pertinent de ce point de vue que "Comète de Giacobini-Zinner".
Dans une perspective promotionnelle, l'indexation n'est donc pas nulle mais elle est relativement négligeable.
Et alors ?
L'indexation de vos contenus grâce aux mots-clés a essentiellement un impact sur les requêtes effectuées par les internautes à partir d'un moteur de recherche interne, limité à votre domaine - et c'est ce qui est le plus important pour votre lecteur.
Un contenu bien référencé est donc plus accessible, non seulement pour les personnes présentant un handicap quelle qu'en soit la nature, mais pour tous vos lecteurs.
Dans la publication papier, des mots-clés bien renseignés sur chaque Grain de contenu génèrent automatiquement un index en fin de document. Celui-ci est bien entendu très précieux pour une circulation efficace dans vos documents.
L'indexation de vos contenus améliore l'accès aux données de façon ciblée et participe à l'ergonomie globale de vos publications.
Si vous utilisez les mots-clé, le plus efficace est de les répartir en les introduisant dans les Grains de contenu et non de les regrouper tous ensemble sous le titre de votre module comme cela a été fait dans le tutoriel "Comète" pour des raisons de commodité.
Ne négligez pas cet aspect qui a une incidence sur la crédibilité de vos publications : un internaute ou un lecteur prêtera naturellement plus de crédit aux informations diffusées si ces champs sont renseignés et publiés. Le soin que vous apportez à ces détails est un bon indicateur du degré de finalisation et de fiabilité de vos contenus, c'est au moins de cette façon que le lecteur interprètera très probablement ces informations.
... Votre droit
Que vous souhaitiez ou non protéger vos documents, la mention du copyright et d'une licence sont des informations très utiles pour l'internaute notamment s'il a l'intention d'emprunter une citation longue à votre cours ou de rediffuser son contenu.
Le lecteur est d'autant mieux incité à citer ses sources qu'il est assuré de son droit à diffuser l'information et qu'il sait précisément et immédiatement comment et sous quelles mentions il peut le faire.
La clarté des autorisations et interdictions est la première chose à assurer pour éviter des disconvenues.
... Et celui des autres
La possibilité qui est ouverte dans Opale d'ajouter des métadonnées aux images et, de façon générale, à toutes les ressources externes est une fonctionnalité très intéressante - sinon essentielle - pour la publication de contenus académiques en ligne.
Car il ne suffit pas de protéger vos propres contenus mais également de garantir la bonne application des règles d'emprunts sur les images que vous téléchargez sur Internet ou que vous scannez dans des livres pour illustrer vos contenus.
Avec Opale, il est réellement simple de mentionner les sources des images et autres documents empruntés et il faut impérativement le faire si la diffusion est publique.
L'auteur du cours est au premier chef concerné et responsable de l'application de ces règles de droits sur la diffusion publique de documents textuels, iconographiques, sonores ou animés.
La tolérance sur la diffusion à des fins d'enseignement dans le secteur public n'est pas un laisser-passer qui dispense d'attention. L'application même de cette tolérance est complexe : le seul cas où cette tolérance est véritablement sans réserve est celui de la diffusion pour des sessions d'examens ou de concours.
Dublin-Core et LomFr sont des standards internationaux d'indexation permettant de partager des ressources qui auront, grâce au respect de ces standards, des métadonnées structurellement identiques. LomFr est une extension de Dublin-Core. En principe vous n'aurez pas besoin d'utiliser ces champs sauf si vous travaillez dans une université engagée dans un programme d'échanges de données qui exige de les remplir. Ces normes concernent potentiellement toutes les institutions et non seulement les universités - par exemple un Musée souhaitant indexer ses contenus aura tout intérêt à examiner ces standards et à anticiper d'éventuels partages.
Ces champs ne sont présent que dans la version "Sup" d'Opale c'est-à-dire la version d'Opale pour l'Enseignement Supérieur.
Le respect strict de ces contraintes d'indexation suppose un travail d'équipe important car les données en question sont souvent détenues par des personnes occupant des postes différents.